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écrits compulsifs
27 novembre 2007

Une réalité imaginaire

Par une journée banale, d'une année banale, dans une ville banale, je faisais seul une banale ballade. Cette promenade reposante pour l'âme mais fatigante pour mon corps devait avoir une fin toute écrite dans le livre qui  régit ma vie. Mais ma surprise fût la rencontre avec un élément qui allait donner un sens à cette journée. Un bâtiment devant moi se dressait. Pourquoi sortait-il de l'ordinaire?
Cette demeure qui ne semblait pas avoir sa place dans cet univers sans intérêt aurait pu sortir de mon imagination. Les murs étaient directement sortis de la terre. Ses formes ondulées étaient taillées par le vent. Des arbres fruitiers poussaient sur le toit. la gouttière était un cours d'eau  qui s'acheminait sur une cascade d'eau clair terminant sa course dans un oasis de sapins. De la fumée sortait de ses 2 cheminées lui donnant une atmosphère encore plus accueillante.

Je décidai de m'aventurer de plus près. Je traversa un champs de fleurs au milles couleurs inconnues par tout botaniste. Une grande porte en pierre me faisait face. J'étais tout excité de pouvoir voir ce qui se cache à l'intérieur d'une demeure si particulier. Sans même avoir frappé, la porte s'ouvrit devant moi.

Mes yeux eurent du mal à s'habituer à cette lumière qui régissait toute la pièce. Cette lumière était si intense que la pièce était complètement fondue dans cette clareté. Je pouvais uniquement distinguer en son centre une colonne de marbre qui semblait interminable. Aucun élément n'était mesurable. Le temps semblait s'être arrêté et les distances abolies. Mes déplacements étaient marqués par des bruits raisonnant.
Ca y'est, j'étais perdu. Il m'était impossible de trouver une quelconque fenêtre, une quelconque porte de sortie. Lens gens pensent que la lumière peuvent les guider, dans mon cas elle semble m'entrainer à une perte. Ce paradoxe me fit sourire. Si la lumière ne me guide pas, je préfère encore femer les yeux me dis-je.
Contre toute attente, à travers mes paupières, une pièce se révéla à moi. Je dicernais enfin tout.  Une frayeur s'empara de moi  sur ce que ma vue m'offrait. Un endroit pire que dans les meilleurs films d'épouvante. Je pris mes jambes à mon coup traversant la porte qui ne fit aucune resistance. Me revoila dans ma ville banale mais heureux d'être libre.

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